Bon, ok, je rentrais dormir chez moi tous les soirs, hein.
C’était encore une fois très bien, cette GGJ organisée à Montpellier par l’association Sud Piccel ! J’ai rejoins la salle consacrée aux créations non numériques (bon, finalement il y a eu du jeu vidéo aussi, mais enfin on ne se marchait pas trop dessus). J’y retrouvais Benoît Freslon qui enseigne le Game Design en école et sur internet, ainsi que d’autres compères prêts à pousser des pions et jeter des dés.
Un jeu de plateau
Après un brainstorming général, nous nous répartîmes sur quelques jeux. J’ai participé (sans en être l’un des moteurs principaux, rendons aux Césars ce qui est aux Césars, dont les noms sur la page GGJ) à la création de Sèvesource, un jeu de plateau compétitif reposant sur de la pose de tuiles et l’utilisation d’un rythme de contre-temps déroutant mais original (on pose une nouvelle tuile après s’être déplacé, donc elle pourrait être utilisé par les concurrents avant nous).
Un jeu de rôle
J’ai profité en parallèle de mon installation LaTeX (avec TeXstudio, très très cool, j’utilisais Atom avec un plugin auparavant, mais autant prendre un logiciel dédié) pour écrire un jeu de rôle. Horionze, un JDR incrémental fait pour être joué par 11 PJ successivement (et à priori un ou une même MJ à chaque fois). Le document est assez avancé pour tester je dirais, mais ça peut rester encore un peu vague ou fade, à moins de jouer dans un état de conscience modifié. Allons, à poursuivre on va dire.
Un jeu vidéo
Enfin, j’ai profité de la jam pour tester le moteur de création Moiki, et pondre une fiction interactive (à liens hypertextes) nommée La constellation des Intracines. Bilan personnel : Moiki a de vrais atouts pour réaliser rapidement et avec élégance une histoire à choix multiple simple et multimédia. L’éditeur d’arborescence est très bien fait, et il y a des tas de petites bonnes idées par-ci par-là. En contrepartie, tout outil qui veut nous simplifier la tâche pour 80% du boulot nous la complique pour les 20% restants (je schématise mais c’est plus ou moins inévitable). Du coup, c’est moins customisable que du Twine, par exemple. J’ai eu quelques soucis pour la gestion des sons car par défaut ça ne prend que ce qui est dispo sur freesound.org, mais enfin j’ai pu me débrouiller. Globalement, Moiki reste un super moteur qui mérité d’être testé au moins sur une création, histoire de voir ce qu’on y apprécie. Et un outil permet d’exporter l’histoire au format Ink ou Inform 6 (ainsi qu’en PDF si c’est une histoire simple sans variables).
La version du jeu la plus aboutie est disponible sur itch.io, par ici (attention, c’est un jeu d’horreur avec des thèmes plutôt sombres) :
La constellation des Intracines sur Itch.io
Une vidéo (pas de moi du tout)
Une petite équipe de production audiovisuelle (Poor Production) était présente pour réaliser gratuitement un mini-docu sur l’évènement. Et ce dans des modalités de jam, en 48 heures !
Voici le résultat :
Racinement vôtre (oui, le thème de la jam était ROOTS),
Feldo
