J’ai traduit un billet de blog anglais que j’ai trouvé sympathique, l’original est sur le site Violent Media. Il s’agit d’une sorte de poème à la gloire des gobelins, ces éternels incompris 😀
Bon, ça rend mieux en version originale tout de même, j’ai déjà fait mieux comme traduction… Mais voici donc l’essentiel de cette réflexion sur les gobs qui se place à mi-chemin entre l’essai et le poème :
Les gobelins ne se soucient de rien, d’une façon qui fait nombre de jaloux.
Leurs propres vies comptent à peine. Ce sont des êtres de 4 ans qui se shootent aux amphétamines et au nihilisme.
Par extension, rien d’autre que le moment présent ne compte pour eux, rien d’autre que le moment présent n’existe pour un gobelin. Le passé ou le futur n’a aucun sens ; tous deux mènent à l’inexistence.
Ceci leur permet d’être dans la présence d’une façon qu’aucun yogi, gourou ou moine ne pourrait égaler.
Nous aurions le droit de les jalouser s’ils étaient réels.
Ainsi, dans les mondes où ils sont réels, imaginez combien ils peuvent être haïs.
Imaginez le peu de cas qu’ils feraient de toute chose, du peu de cas qu’ils pourraient faire de quoi que ce soit.
C’est pourquoi la gobeline rit quand vous tranchez le pied de son frère. C’est pourquoi le frère cogne sa sœur avant de se préoccuper de vous pour tenter de mordre votre tendon d’Achille.
Les gobelins voient la blague absurde de l’existence. Les gobelins sont la blague absurde de l’existence.
– Evey Lockhart
PS : l’article en VO se trouve là : https://violentmediarpg.blogspot.fr/2016/10/why-goblins.html